Recensement d'érismatures rousses
L’érismature rousse (Oxyura jamaicensis)a été introduit accidentellement en GrandeBretagne dans les années 1950 à partir d’individus échappés de captivité. Son expansion s’est poursuivie en Europe continentale et des observations ont été faites jusqu’au Maroc.
L’érismature rousse présente un grand danger pour la survie de l’érismature à tête blanche, espèce menacée pour laquelle Aviornis a mis en place un plan de conservation de la population captive. En effet, les deux espèces s’hybrident et les descendants sont fertiles. A moyen terme, si rien n’est fait pour éradiquer l’érismature rousse, on court le risque de voir le noyau ibérique d’érismature à tête blanche s’éteindre pour laisser la place à des érismatures rousses ou à une population hybride.
Face au risque de disparition de l’érismature à tête blanche, les pays européens ont reconnu l’importance d’adopter rapidement des mesures de contrôle de l’érismature rousse qui a été déclarée espèce invasive. Ceci s’est notamment traduit, pour les sujets captifs, par un marquage obligatoire avec déclaration de marquage et demande d’APD pour les éleveurs non capacitaires. Au niveau national, une tentative d’évaluation des sujets captifs est en cours.
Dans ce contexte, Aviornis France, association reconnue d’utilité publique particulièrement engagée dans la conservation de l’érismature à tête blanche, souhaiterait avoir une estimation du nombre d’érismatures rousses détenues par ses adhérents. Nous vous demandons donc de bien vouloir répondre aux questions suivantes, sachant que les réponses demeurent confidentielles, connues uniquement des responsables d’Aviornis et ne seront pas divulguées.
Nous vous remercions par avance.